S’organiser au quotidien : Les repas

par Tam

Le moment du repas et tout ce qui va autour est un sujet un peu central du quotidien. Je vous partage les différentes réflexions et étapes par lesquelles nous sommes passés sur ce sujet depuis que nous sommes parents. Toujours dans l’optique d’améliorer la qualité de notre quotidien 🙂

 

Les courses, les menus, la préparation

What is for dinner

Arrivée du bébé #1 : 

Nous aimons tous les deux cuisiner. Avant d’avoir des enfants, on faisait au jour le jour, on mangeait plus tard, mais maintenant…

Avec l’arrivée de June, j’avais déjà anticipé les premiers moments post-naissance. J’en parlerais dans un autre article, c’est un peu le principe du « batch cooking ». J’avais cuisiné et congelé beaucoup de plats avant la naissance, pour les manger après.

Pendant le congé maternité nous avons pu nous adapter sans trop de difficultés. Lorsque j’ai repris le travail, quand je rentrais du boulot, pendant la sieste du soir, je pouvais donc gérer/préparer les repas. Comme pour un bébé il n’y a que le lait comme repas du soir, c’est assez simple à organiser. Ensuite elle a grandi, et la sieste du soir a sauté. De plus, c’était le début de l’alimentation solide. Elle demandait de l’attention, qu’on s’occupe d’elle, et donc on avait moins de temps pour gérer la préparation du repas.

Après une journée de travail déjà loin d’elle, je préférais lui consacrer du temps plutôt que de la laisser dans un coin, parc ou autre, et de faire à manger. Tout dépendait aussi si nous étions deux ou si j’étais seule, en fonction des horaires du papa.

Après quelques réflexions et idées, mon but étant de me libérer le plus possible en fin de journée, j’ai donc essayé de faire des menus à la semaine. Cela nous a couté car on avait vraiment l’habitude de choisir un peu sur le moment en fonction de nos envies, pas de prévoir une semaine à l’avance…

Concrètement le but était de prévoir des repas qui ne demandent pas ou peu de prépa, les soirs où j’étais seule avec elle.

J’ai créé une liste d’idées de plats et de recettes, et chaque weekend je piochais dans cette liste pour faire les menus de la semaine. Dans la foulée je faisais ma liste de courses en fonction, et je me suis aussi mise à faire des drives. (Avant j’avais une liste de base mais en circulant dans les allées je piochais un peu en fonction des envies… rien de bien calé!)

 

Les points positifs de cette nouvelle organisation : 

  • Évidemment : plus de temps le soir avec son enfant.
  • On peut équilibrer les menus sur la semaine, et donc manger mieux.
  • Avec le drive : pas de tentation dans le magasin. On maîtrise mieux son budget.

 

Tout cela demande quand même de se bloquer un moment dans le weekend pour établir le menu, faire la liste et la commande pour le drive. Mais on peut choisir le moment, ça peut donc être pendant la sieste, ou le soir quand bébé est couché.

Je n’hésitais pas à faire des plats en grosse quantité, afin de manger les restes le lendemain ou bien de congeler pour plus tard.

 

Arrivée du bébé #2 : 

Pendant ce deuxième congé mat, nous avons continué un peu sur le même principe. Mais à mesure que ma date de reprise du travail approchait, j’ai vu que cette organisation n’allait pas suffire. Déjà le temps passé à faire les menus, la liste de course et le drive le weekend, c’est chronophage. J’ai vu que ça allait devenir compliqué. Coucher June le soir c’était déjà quelque chose, et je finissais crevée. Impossible donc d’avoir l’énergie de faire ça le soir. De plus, comme June ne fait plus de sieste la journée depuis ses 3 ans, c’est trop difficile pour nous.

Certains soirs, étant seule avec les deux filles, il m’est impossible de cuisiner. En rentrant vers 18h après en avoir récupéré une à l’école et l’autre chez la nounou, le temps d’arriver et de poser les affaires, il est l’heure de manger…

Du coup, j’ai testé différentes choses : (je ferai probablement un article plus détaillé sur ce sujet)

Les box à cuisiner (Quitoque et Hellofresh) :

Avantages : ça soulage pour quelques repas car on ne réfléchit pas au menu et à la liste de course : on clique sur ce qui nous plaît, ça arrive en box.

Inconvénients : nous avons pris un abonnement dans notre budget, qui ne couvrait pas tous les repas de la semaine, il fallait donc quand même compléter par des idées recettes. De plus, il faut quand même du temps pour cuisiner.

Les box de plats préparés: (Famileat et Seazon)

Avantages : plats de qualités, juste à réchauffer : gain de temps

Inconvénient : le coût

Ce qui convenait le mieux pour nous, c’était les plats tout prêts. A ma reprise du travail, ça m’a grandement aidé à ne pas avoir trop de choses à gérer et donc moins de stress.

Personnellement, j’étais prête à mettre un peu de mon budget là-dedans. Afin de gagner en tranquillité le soir en rentrant, et profiter d’un moment de qualité avec mes enfants.

Avec le covid et le télétravail, nous sommes revenus aux box à cuisiner, car nous avons plus de temps pour ça. Je suis plus souvent à la maison, je peux m’organiser. Le papa travaille en demi-journée car il a pris un congé parental à temps partiel.

Maintenant, elles ont 4 et 1 an, nous sommes un peu mieux « rodés ». Faire des menus, des courses etc, c’est quelque chose qui revient peu à peu. Mais ce système nous a soulagé durant cette première année avec deux enfants, et c’est une solution de dépannage que l’on utilise encore parfois.

Le repas des enfants

le repas des enfants

La composition : 

Lorsqu’ils sont bébés, c’est plutôt simple, il n’y a que le lait. Le repas de bébé ne pose pas de problème d’organisation majeur.

Ensuite vient la diversification puis le repas solide… Et là déjà c’est autre chose. Il faut prévoir les repas de notre tout petit. (Je donne ici mes astuces d’organisation pour le démarrage : La diversification alimentaire).

Lorsque l’enfant commence à manger des morceaux, le plus simple est de faire un plat unique, et tout simplement d’adapter ce plat avec une version « pour bébé », où on coupe en petits morceaux, etc. En tout cas, l’idée est de ne pas prévoir un plat pour les parents et un pour les enfants.

Le moment du repas/le timing : 

Là aussi, ça change. Le temps passé à donner un biberon ou du lait n’est pas le même lorsqu’il s’agit d’installer un bébé sur une chaise haute et de l’accompagner à manger. Avec plus ou moins de facilités en fonction des enfants et des périodes…

Nous avons connu des phases super simples : bébé ouvre la bouche à chaque cuillère proposée, ça se déroule sans encombre. Puis des phases de refus, partiel ou total. Des phases de « je veux manipuler moi même mon repas » aussi 😉 Bref, toute une palette à découvrir…

Dans tous les cas ça prend du temps, et pendant ce temps là nous on ne mange pas, en général on fait manger bébé puis on mange après.

Ce que nous avons donc vite mis en place c’est le repas en famille. Malgré notre habitude de manger plus tard, nous avons avancé notre repas à 19h afin d’être tous à table ensemble. C’est finalement beaucoup plus simple.

Tess demande à manger seule et à manipuler. Nous n’avons pas fait de DME au départ mais nous sommes plutôt ouverts à ça. Alors oui, c’est salissant (pour elle et le sol…) mais bon elle gère à son rythme et nous pouvons manger aussi en même temps. Il faut juste prévoir des aliments qu’elle peut prendre à la main car la cuillère c’est pas encore ça! De temps en temps on continue à lui donner à manger à la cuillère pendant qu’elle a quand même à disposition de quoi manger à la main. C’est un équilibre à trouver pour chaque enfant!

Pour June, elle mange vraiment très peu, depuis toute petite. A une période nous étions donc focus sur elle au moment de son repas, à être dans le conflit pour qu’elle mange, etc. Donc passer au repas en famille ça m’a permis de lâcher prise. Nous sommes tous à table, avec notre assiette et on passe un bon moment. Elle mange toujours très peu mais du coup j’y fais moins attention, et en tout cas je ne me prends pas la tête avec ça… elle a 4 ans et est en bonne santé, elle a son propre métabolisme, j’étais moi-même comme ça enfant.

Pour résumer, je pense vraiment que manger tous ensemble est plus simple en terme d’organisation, et c’est aussi plus agréable. Cela ne nous empêche pas de parfois faire manger les enfants avant, ce qui nous permet d’avoir un moment privilégié ensuite lorsqu’elles sont couchées.

Chacun son rythme et chacun son organisation en fonction du fonctionnement familial! Voici un aperçu du nôtre qui j’espère vous donnera des idées.

Laisser un commentaire